La traduction gastronomique est l’un des secteurs de la traduction spécialisée les plus demandés à l’échelle locale. C’est pourquoi chez Tatutrad nous avons voulu apporter notre grain de sable avec cet article.
En tant qu’entreprise de traduction, c’est un secteur que nous connaissons bien. Ces dernières années nous avons collaboré avec d’autres entreprises et avec des particuliers pour mener à bien des projets de traduction de menus, livres de recettes de cuisine, cartes de restaurants, guides touristiques et gastronomiques, sites web et plus encore.
Conformément à notre expérience, disposer d’une bonne traduction gastronomique est un aspect essentiel afin que ton activité touche un public plus vaste, surtout lorsqu’il s’agit d’entreprises dédiées au tourisme.
Les restaurants et entreprises de restauration sont toujours plus nombreux à avoir leur menu traduit, au moins, vers une langue étrangère. De cette façon, les restaurants et entreprises de restauration sont assurés d’attirer les clients étrangers et évitent les éventuelles difficultés qui peuvent surgir si le personnel local se retrouve dans l’obligation d’expliquer, dans une langue qui n’est pas la sienne, les ingrédients d’un plat ou d’autres aspects de ce type.
Cependant, nous savons que trouver des traducteurs professionnels qui puissent réaliser une traduction culinaire de qualité n’est pas une mince affaire. Dans bien des cas, il est plus facile pour les touristes d’essayer de comprendre l’offre culinaire en espagnol plutôt que de la lire dans un anglais inventé et qui n’a pas beaucoup de sens.
Les cartes, recettes et autres sont des textes avec une importante présence culturelle qui se doit d’être complètement retranscrite dans le texte traduit, par exemple, vers l’anglais. Nous vous indiquons ci-après les principales difficultés que les traducteurs peuvent rencontrer :
Le vocabulaire gastronomique :
Tout comme pour le reste des traductions, il est indispensable de connaître le destinataire des textes afin d’élaborer une traduction de qualité. Dans le cas de la traduction gastronomique, il convient d’éviter les mots trop techniques (sauf dans des cas spécifiques), puisque le destinataire final sera quelqu’un qui souhaite choisir une option dans un menu de restaurant, préparer un plat ou connaître certains aspects culturels.
En fin de compte, ce que le consommateur veut savoir c’est ce qu’il va manger, c’est-à-dire de quoi sont composées les sauces, à quel animal fait-on référence, le nom de la viande, d’où proviennent les produits, quelle est la méthode de cuisson, etc. Tout cela reste souvent implicite dans une terminologie qui, pour des hispanophones est quotidienne, mais qui serait impossible à comprendre pour un étranger ne possédant pas de connaissances linguistiques.
De ce fait, le traducteur professionnel joue un rôle indispensable si l’on veut atteindre le marché international. Ce-dernier devra prendre en compte à qui s’adresse le texte culinaire (dans quel pays il sera publié, pour ainsi pouvoir prendre en compte les particularités au niveau du vocabulaire de chaque pays), le format de la publication (un menu ou une carte de restaurant ne te permettent pas de profiter du même espace qu’un livre de recettes ou un site web) et quelles différences de style existe-t-il entre les textes gastronomiques anglais (pour donner un exemple de langue) et ceux espagnols. Ci-après nous vous parlerons de cet aspect stylistique :
Le style des textes culinaires dans différentes langues :
Comme nous le savons, en espagnol, les noms des plats sont souvent courts et très peu descriptifs. Ceci n’est pas un problème majeur lorsqu’il s’agit de la traduction d’un livre de recettes ou d’un site web gastronomique, puisque l’on comprend que le lecteur trouvera de plus amples informations sous le nom du plat. Toutefois, lorsqu’il s’agit d’un menu dans lequel les noms des plats sont souvent composés d’un maximum de trois mots, le traducteur devra adapter sa traduction pour qu’elle soit beaucoup plus descriptive.
Un exemple pour illustrer cela pourrait être les termes « gazpacho » ou « huevos rotos ». Il s’agit ici de plats très typiques que n’importe quel Espagnol connaît, mais qu’est-ce qu’il se passerait si l’on essayait d’adopter une traduction littérale de ces termes ou si l’on ne les traduisait pas directement ?
Il est très probable que le lecteur anglais soit dans l’obligation de demander ce que sont des « œufs cassés », comme nous l’avons vu dans plus d’un établissement. Dans ces cas-là, une brève description du plat devrait être faite sans qu’il y ait d’équivalent exact dans la langue cible pour que le client sache ce qu’il est en train de commander. En fin de compte, une bonne description de ces plats pourrait ouvrir l’appétit du client et faire en sorte qu’il choisisse ton établissement. C’est l’objectif du traducteur professionnel.
Le style doit aussi considérer l’usage des unités de mesure, surtout lorsqu’il s’agit de recettes. Comme nous le savons, dans le monde de la cuisine, les mesures représentent tout. De ce fait, il est d’une importance capitale que le lecteur comprenne à la perfection les unités qui vont être utilisées dans le texte ou, si ce n’est pas le cas, il faut les adapter à l’échelle locale (c’est-à-dire les adapter à l’usage majoritaire des utilisateurs finaux).
La traduction des plats traditionnels :
La traduction des plats traditionnels, très ancrés dans la culture d’origine, est l’une des plus compliquées lorsque l’objectif de la traduction est de rendre ces concepts plus accessibles à des touristes étrangers. C’est une situation récurrente dans la traduction de desserts.
Des termes tels que « torrijas », « huevos a la flamenca », « pestiños » entre autres pour que le consommateur ait envie de les goûter. Ceci devra être fait en fournissant une explication du processus d’élaboration ou une énumération des ingrédients.
Toutefois, dans certains cas, même certains ingrédients doivent être expliqués s’ils n’existent pas ou ne sont pas largement connus dans la culture cible. Cela serait le cas, par exemple, des ñoras.
Comme nous le disions, il ne s’agit pas d’un type de traduction simple. Il est donc indispensable d’adopter une méthodologie de travail créative, descriptive et concise, qui devra s’adapter à chaque cas particulier.
Chez Tatutrad, cela fait des années que nous savourons ce secteur et que nous collaborons avec des éditeurs de livres de recettes, des restaurants, des hôtels entre autres, de sorte que notre expérience gastronomique est très solide. Nous possédons une fantastique équipe de traducteurs professionnels disposés à s’occuper le mieux possible de tes besoins, ainsi qu’à t’offrir les meilleurs services de traduction gastronomique du secteur culinaire et touristique.
Auteur : José Antonio Buzón Carbajo
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